OMFG ! Le bus quoi ! { DYLAN }

Dylan Cassidy & Atnton Jay.

Une belle journée s'annonce à Vancouver. Les oiseaux chante, les rayons du soleil chatouille votre peau encore endormi à travers la fenêtre avec une douceur propre à celle du matin à neuf heures du matin. NEUF HEURE DU MATIN ! Quoi ?! Déjà ?! Nan mais t'es sérieux là ? Mais pourquoi t'as pas sonné espèce de réveil bon marché !?

- J'peux aussi y aller en vélo pendant qu'on y est, hein ?! A bicyclette ! ROSE ! Avec des rubans et des paillttes comme je les aimes ! Y'a pas de problème mon pote !!

Je vous rassure, actuellement vous n'êtes pas dans une scène normale de la vie quotidienne d'un être humain doté de jambes et d'os, enfin... Réctification : vous n'êtes pas dans une scène normale pour quelqu'un qui n'est pas Anton Jay Harris. Oui, il parle à son réveil, ET ALORS ?
Bon excusez nous, on est pressé, Monsieur veut prouver à papa Harris qu'il peut travailler et gagner son argent lui même. Oui, là c'est un peu foiré, il est censé arriver à 9 heures 15 à l'entretien dembauche, mais ne perdons pas esport, après tout il court vite ce p'tit gars, et avec un sang froid comme le siens, il a encore toutes ses chances.

- Reste caaaaaaaalme !!!

... Réflexion faite... On est mal...

- AAAAAAAAAAAAH ! (-> Cri d'un blond en retard sous une douche qui veut pas passer au chaud)
Chuuuuut. Tout va bien, c'est juste dans dix minutes, c'est à l'autre bout du quartier, tu ressemble à Pete Doherty dans ses mauvais jours mais c'est pas graaaaaaave !

Ah ! J'avais oublié ! Mais bon, ça ne me semble pas très préocupant, après tout il fait ça tout les soirs le pauvre mais bon, il faut bien dire la vérité avant que vous ne l'appreniez par quelqu'un d'autre. Anton est encore sortie hier. Et c'était pas pour acheter des carambars saveur barbe à papa après une envie soudaine de sucre un soir de pleine lune. Non. C'est beaucoup plus traditionnel pour Harris. Hier soir, comme tous les soirs, il s'est rendus à une fête, et comme tous les soirs, c'est enfilé une bouteille de rhum blanc à lui tout seul, tout en se fumant un paquet de clope avec ses copains... Hum... Benh, c'est copains quoi, pas besoin de décrire, c'est pas fameux... Et maintenant il pète un câble parce qu'il est en retard. Il n'avoueras pas que c'est entièrement de sa faute, mais au moins il n'a pas la gueule de bois.

- Mais où il est ?!

Son paquet de cigarette. Impossible de partir sans.
Il est prêt, lavé, habillé, a même repris du poil de la bête et son charisme inégalable mais s'il n'est pas nicotiné, croyez moi il ne levera pas le petit doigt de chez lui.

Il regarde le réveil, 9 heures 16, pas le temps de continuer sa quête vitale, il grogne intensément (ça fait peur, moi j'vous l'dis), prend son portable au passage et claque la porte de son appartement derrière lui avec une tel violence qu'il a dut avertir tout l'étage de son humeur.
Don, il descend les escaliers (parce qu'il n'aime pas les ascenseurs, c'est toujours pratique un Harris), cours dans son jean complètement défoncé à l'extérieur et prie pour trouver quelqu'un qui fume. Ou qui connait quelqu'un qui fume. Ou qui pense avoir croisé quelqu'un qu'il a cru voir fumer. Mais rien. Il regrogne, recours dans son jean troué vers l'endroit où il pense trouver un passage afluant de taxis, mais toujours rien.

- Mais oui mec, c'est ça ! Vas y tu peux balancer un tsunami sur tout le Canada pendant que t'y es ! Balance moi une vache, je vais y aller comme ça, j'aurais l'air cool avec mon putain de nom de famille à la con ! MERDE !

A noter : toute personne ayant un quelconque intérêt à continuer d'avoir la capacité de respirer, devrait se tenir le plus possible à l'écart d'Anton. Terminé.
'Fin bon, au moins il était beau. Ou au moins stylé. Avec son blouson en cuir et sa chemise de bucheron-cowboy tout droit venue de chez Burberry. Et son jean tout troué lui allait à merveille. On remarquait à peine que c'était un Dolce avec les énormes initiales à l'arrière.
Bref, il continuait son monologue, insultant les passants qui le regardaient d'un drôle d'oeil et cherchait en même temps une solution à son dilemne quand il compris.

- Oh nan ! NAN, NAN, NAN, NAN ! Pas ça, allé envoyez moi un signe, de toutes façons j'suis sur que ce boulot c'est naz.

Mais l'engin s'approchait de plus en plus, avec son arrêt affiché en gros, permettant à Anton de savoir que c'était le moyen le plus rapide d'abréger ses souffrances...

- PAS LE BUS ! se mit à geindre l'accroc des clopes, tout mais pas ça !

Trop tard. Il s'arrêta devant lui, ouvrit ses portes, et Anton fit mine de pleurer quand il monta la marche, sous l'oeil choqué du conducteur. De tout le bus d'ailleurs.
Il ne l'avait pas pris souvent, il pouvait même compter les fois où il avait grimper ce truc là. Mais il se souvenait d'où il fallait s'assoir, alors il s'engagea au fond de la bête et faillit s'assoir quand il vit cette touffe de cheveux, surmonté par un casque d'i-pod plus gros que la normal avec le volume monté à fond, assis à la place qu'Anton convoitait.
Grimaçant, mais sans l'intention de céder, il s'assit à côté de la personne, qui elle était concentré vers l'extérieur, le nez perpendiculaire à la vitre. "Elle" parce que c'était une fille. Seul point positif pour se cher Anton d'ailleurs...


- ... Excuse moi... Allo ? Regarde moi, il me faut ta place, sinon j'vais vomir... ALLO ? Mademoiselle je fais genre j'tentend pas alors que je sais parfaitement que j'vais dégager dans deux seconde ?! EEEEH OOOOO.... AAAAAH !

Hilarant. La jeune fille ayant entendue seulement la fin de la crise de nerfs d'Anton avait fait un bon phénoménale, créant ainsi un sursaut quasi immédiat d'Anton, et un véritable cri aigu typiquement féminin par la même occasion.