Présentation rapide; • Nom : Thunder.
• Prénoms : Dylan, Cassidy, Olivia.
• Âge : Officiellement 19 ans.
• Date de naissance : Le 27 février 1990.
• Lieu de naissance : New-York City, USA.
In the Real World;• Miroir, mon beau miroir, dis moi qui est la personne la plus attirante de cette Terre ?
Surement pas moi ! Enfin... Pas si on prend en compte mon point de vue, le mien, celui d'une minuscule blondinette aux immenses yeux bleus. Une vrai poupée malformée moi je vous le dis.
Généralement, les autres ne sont pas vraiment du même avis. Mais après tout, tout le monde sait que l'honnêteté, ça n'a jamais fait partie des points forts de l'être humain. Ils disent que mon sourire fait fondre et que ma taille de guèpe fait des jalouses depuis l'achat de mon premier bikini. On dit aussi que j'ai une peau de porcelaine, le genre teint de pêche qui a l'air plus douce que la soie et blablablaaa. Ils en rajoutent aussi un bon paquet sur mon soit disant irrésistible charisme, à les entendrent on dirait qu'ils parlotent sur une véritable statue vivante, un truc qui a beau être plus petit qu'un nain mais qui reste si imposant que certains n'oserait même pas venir l'aborder.
Non, moi je ne me trouve vraiment pas exceptionnelle. Loin de là, même si je n'ai pas non plus à me plaindre d'une quelconque laideur irrémédiablement destructrice si on cherche à éviter le suicide social. Mais oui, il semblerait que je fasse beaucoup d'effet. J'évite de le dire d'habitude parce que personnellement je déteste par dessus tout les petits orgueilleux qui se vantent de choses bien trop superficielles. Moi j'aurais pu ressembler à un dindon ça ne m'aurait pas changer tant que ça la vie.
En fait, tout ce qui m'interesse chez moi, c'est juste que je le partage de A à Z avec quelqu'un d'autre, qui n'est autre que ma petite soeur jumelle. Donc si je suis belle, fatalement, elle l'est aussi. Les seuls petits détails qui nous différencient sont nos grains de beauté et le fait que j'ai 1,7 centimètre de plus qu'elle. Donc apparemment, je ne pourrais jamais, même si je le voulais, être LA plus belle, étant donné que je partage tout avec ma soeur. Sauf le caractère, mais si vous nous parlez miroir, la ressemblance est pire que frappante, même pour des jumelles et c'est ça qui me plaît. Bon, si on prend en compte l'apparence vestimentaire, là il y aura quelqures différences nottables, comme par exemple le fait que je m'habille plutôt comme une rock star influencée par les années 70 et 80, mais quand même, là encore, pour nous deux la mode est presque primordiale, même si nous n'avons pas le même style.
Je n'aurais probablement pas pu survivre si nous n'avions pas été deux. Et je suis certaine qu'elle non plus. Oh ! Et oui, ça aussi ça joue surement sur mon "potentiel beauté", des jumelles ça fait des ravages, c'est bien connu !
• C'est son caractère qui fait à chacun sa destinée.
C'est plus compliqué que ce que vous imaginez.
Dans un premier temps, ma soeur et moi sommes décrites comme des personnes on ne peut plus féminines. Le shopping et les milliards de scéances manicures et autres masques à l'argil, ça nous connait, mais contrairement à elle, j'ai un côté garçon manqué très marqué. J'adore le sport depuis que je sais aligné deux pas et j'essaye de tout tester au moins une fois, toujours partante pour de nouvelles expériences, je crois même être la seule de la famille à être accroc aux sensations fortes, voir très fortes d'ailleurs, vu mes sauts en parachute et mes escalades sur des murs plus hauts que des gratte ciels. J'aime le risque, j'aime sentir la peur me faire trembler et mon coeur battre si fort que je peux l'entendre depuis ma boîte crannienne ! Le sport est aussi et surtout un moyen de me faire décompresser. Chacun son truc, pour certains c'est la bouf, pour moi il me suffit de courir jusqu'à m'en faire hurler les poumons et je me sens mieux. Je fais aussi beaucoup de surf quand j'en ai l'occasion, mais ici vous comprendrez que le snowboard est un peu plus accessible. Bref, je ne vais pas vous embourber avec tous mes petits passe-temps, en gros, on pourrait au moins me qualifier d'athlète. Ou mini athlète serait plus approprié.
Au lycée, j'étais ce genre de fille qui se foutait complètement de sa réputation. Mais comme tout le monde le sait, ne pas avoir d'étiquette dans un univers comme celui de l'école est carrément impensable. Donc moi, Dylan Cassidy Thunder, en plus d'être la fille sportive et prétentieuse de ne pas avoir voulu rejoindre l'équipe des pom pom girls, les mecs me courraient après pour la simple et bonne raison qu'ils me voyaient comme LA fille innaccessible. Celle qui n'est sortit qu'avec deux garçons depuis le collège et celle qui n'a rien à voir avec ces copines qui peuvent sans problèmes changer de copains toutes les semaines.
Au final, sans le vouloir, ou même en ne le voulant pas, j'étais à peu près populaire, bien que je fus aussi à moitié détesté. Nottament parce que je ne faisais pas ami-ami avec tout le monde, certains me prennait pour une fille exclusive et selective, hautaine et trop sûr d'elle.
Mon Dieu s'ils savaient à quel point c'était faux !
Je suis exactement le contraire, c'est moi celle qui manque indégnablement de confiance en moi et qui essaie d'étouffer ça en essayant de donner une fausse image de moi, celle d'une fille forte et audacieuse qui peut endurer n'importe quoi, celle qui rit tout le temps et qui fait rire tout le monde dans le seul but de faire oublier à quel point je suis fragile.
Si je "choisis" mes amis, ou du moins les personnes que je fréquente le plus, c'est seulement pour ne ps souffrir par la trahison ou je ne sais quoi d'autre. Je n'ai aucunes stratégie en ce qui concerne mes sentiments, d'ailleurs si je ne sors pas avec toute la terre c'est juste pour faire genre "moi je ne tombe pas sous le charme de tes yeux en deux seconde, mon gars", alors qu'en réalité je peux craquer pour n'importe qui si je me laisse prendre au jeux. Je tente juste de me contrôler, et apparemment pour quelques personnes ça passe pour de la manipulation.
En dehors de tous ces préjugés, les personnes qui me connaissent, ne serait-ce qu'un peu, savent toutes que je suis toujours là en cas de besoin. L'amie rêvée, c'est une des qualités que je me reconnais. Je peux écouter parler les autres pendant des heures entières, juste pour qu'ils se sentent mieux, et sans rien attendre en retour. Je suis aussi très douée pour redonner le sourire, d'ailleurs beaucoup dise que l'une de mes grandes qualités est d'être drôle. Il faut bien avoir de l'humour quand on a aussi un don pour lancer des piques sans s'en rendre compte et être complètement pessimiste.
D'autres parts, si ma soeur et moi nous ne nous ressemblons pas du tout mentalement, nous avons quelques points communs, tout de même, dont celui d'être têtue comme personne par exemple, ou même de toujours vouloir avoir raison. Oui, comme vous le voyez, on se raccorde surtout sur les défauts...
• On a tous nos petits secrets, et toi quel est ton histoire ?
Il est à peine deux heures du matin. Il est beaucoup trop tôt et pourtant, j'entends des bruits en bas. Comme des verres qui cassent, mais je ne suis pas sûr. Ma soeur dort toujours, elle n'a pas l'air d'entendre ce qui se passe. Je me mets sur mes coudes, fronce les sourcils et essaie de trouver une explication logique, sans penser à un cambriolage ni à quoi que ce soit de dangereux. Peut-être que maman cherche quelque chose, quelque chose dont elle aurait besoin pendant qu'elle travaillait sur son livre. Ou alors peut-être que mon père avait encore appelé pour dire qu'encore une fois il ne pouvait pas payer la pension alimentaire ce mois ci. Si ça se trouve il s'était encore fait prendre avec de l'extazy et ma mère s'était énervée. Les bruits ne cessent pas, et ma soeur dort comme un loir, dans son lit en face du mien. Comme elle, j' essaie d'abord d'oublier ça et de me rendormir tranquillement. Je ferme les yeux et me persuade que tout va bien et que demain j'aurais déjà tout oublié quand j'entend des pleurs. Mes paupières s'activent instantanément et je me dégage de mes couvertures en un rien de temps. Il fait tellement noir dans le couloir que je me cogne au moins trois fois après avoir refermé la porte de notre chambre. Je descends les marches le plus vite possible, et glisse sur quelque chose une fois arrivé en bas. Pensant à de l'eau, je recommence à me poser des questions mais j'avance aussitôt vers la lumière allumée de la cuisine. C'est là que je la trouve. En sang et terrifiée. Tout aussi paniquée qu'elle, j'ouvre la bouche sans pouvoir faire sortir le moindre son. Je m'avance vers elle après quelques secondes d'immobilité et m'agenouille à sa droite. A cette distance, je pouvais déjà sentir l'odeur de l'alcool.
- Combien de verres t'as pris ?Elle ne me réponds pas et continue de pleurer toutes les larmes de son corps en regardant ses mains avec une peur bleu presque palpable dans les yeux.
- Maman, combien de verres !? Tu nous avais dis que t'avais arrêté !Moi aussi maintenant je veux pleurer. Ma mère alcolique s'est coupé ou je ne sais quoi alors qu'elle était encore une fois totalement ivre.
- Dylan, mais qu'est-ce que j'ai fais ?- De quoi tu parles maman, allé viens, je vais te coucher...Encore. A chaque fois c'était moi. J'évitais de faire subir ça à ma soeur, et je jouais encore une fois à la fille forte qui remplace son père à la maison. J'essaye de la prendre par le bras, mais elle me rejette avec violence et pleure de plus belle.
- Je n'ai rien fais, c'était pas moi, tu le sais ça, tu me crois ?- Tu dis n'importe quoi, regarde, tu t'es même blessée.- C'est sa faute à elle, cette garce me l'as pris, et il m'a mentit !- Monte, je vais m'occuper de toi, mais dépêche toi tu vas réveiller tout le quartier !J'admire ma mère. C'est la femme la plus forte et la plus digne que je connaissais. Elle c'était marié avec mon père à vingt ans, il était dealer, et elle voulait écrire. Une fois qu'elle eut ouvert les yeux, ils avaient déjà eut deux jumelles. Ce qui ne l'empêcha pas de divorcer, et de gagner notre garde après deux best sellers et une renomée internationale plus un salaire avec beaucoup de zéro. Elle a tout fait pour nous rendre heureuse, et a fait passer sa vie sentimentale en dernier plan, oubliant ainsi amants et amour, jusqu'à lui. Il était peintre, et avait un charme fou. N'importe qui serait tombé raide devant lui. C'est le seul à avoir fait fléchir ma mère. Et à 16 ans, à cause de lui, je me retrouvais à aider ma mère bourré au wisky, malgrè qu'elle ait arrêté pendant deux mois grâce aux alcoliques anonymes. Il lui en faisait voir de toutes les couleurs, et elle ne voulait pas lâcher le morceaux.
- Dylan... Dylan...- Quoi ?!- Je vous aimes, toi et ta soeur, je vous aimes tellement !- Mais oui, bien sûr, nous aussi on t'aime, allé viens.Je l'ai lavée puis couchée, en prenant soin de mettre une bassine à côté du lit et repartit en silence, sans la regarder pour réintégré mon lit. Je savais qu'elle avait tout entendue. Elle avait peut-être même pleurer en attendant que je revienne. Ma soeur était au moins aussi sensible que moi, et elle aussi devait supporter ça et faire comme si tout allait bien. On avait beau jouer les filles parfaites au lycée, surtout elle, ça ne changeais rien au fait qu'on était humaine, et en plus on était jeune. Beaucoup trop jeune.
Je suis arrivée à trouver le sommeil cette nuit là. Etonnant pourtant, quand on sait ce qui c'est passé le lendemain.
La police à débarqué aux aurores, et n'a pas fais attention à ce que deux adolescentes pouvait ressentir en voyant leur mère se faire menotter comme ça, après qu'ils aient presque défoncé la porte d'entrée et accusé celle qui vous a fait naître de meurtre...
Deux jours plus tard :On ne la connaissait pratiquemment pas et elle se prennait déjà pour notre meilleure amie. Notre tante n'avait que 27 ans et était déjà marié à un footballeur. Youpi.
On avait était placé chez elle d'après le voeu de ma mère, alors on ne faisait pas trop d'histoire, mais cette folle habillé de la tête aux pieds en Dior et Gucci croyait vraiment pouvoir nous acheter. Maintenant en plus d'être héritière du compte en banque de maman, on avait la chance d'être largement sponsorisé par sa soeur, qui nous offrait tous les vêtements de nos rêves avec de grands sourires, en nous montrant que voir votre mère derrière les barreaux pour crime passionel, c'était pas si grave.
Au moins elle avait vue juste en ne nous séparant pas et en nous donnant une chambre immense et magnifique pour nous deux. Autant dire que les rumeurs au lycée étaient assez extrêmes. Chacunes réagissait à sa manière mais, c'est dire à quel point le monde est merveilleux, notre cote de popularité avait atteint les sommet, en ajoutant bien évidemment notre nouvelle classe sociale toute fraîche.
En deux jours on en avait passé des échelons, et ça n'avait pas finis de s'arrêter...